Une élève de SciencesPo Paris aide les réfugiés...

En mars 2016, Sciences po accueillera 20 réfugiés pour des cours de FLE (français langue étrangère) notamment et Alyette Trisch, étudiante en première année de master à l’école d’affaires internationales de Sciences po Paris, n’y est pas pour rien !

En septembre 2015, la jeune femme de 21 ans se rend dans des camps de réfugiés pour donner un coup de main, notamment vers la gare de l’Est et la mairie du 18e arrondissement de Paris. L’aide s’y organise de manière un peu informelle, via Facebook, en fonction des besoins. "Je me suis rendue compte que beaucoup de réfugiés demandaient d’accéder aux études supérieures", explique-t-elle. Elle poste alors un commentaire sur la page Facebook de sa promo à Sciences po, où elle écrit, en substance : "Nous, étudiants, pourrions être à l’origine de quelque chose et pousser l’administration de notre école à réagir". Du côté de Sciences po, une réunion s’organise en novembre, avec le personnel de l’administration et les enseignants "tous très motivés", relève Alyette. Résultat ? En mars 2016, 20 réfugiés bénéficieront, selon les besoins, de cours de FLE (français langue étrangère), d’anglais, de conférences et d’un accès à la bibliothèque.

Une élève de SciencesPo Paris aide les réfugiés...

"Cette expérience est un challenge  et va me faire découvrir des sujets que je ne connaissais pas", confie l’étudiante, qui insiste pour dire qu’elle n’aurait rien fait toute seule. Reste que son intérêt pour la question des réfugiés ne date pas de la rentrée. La jeune femme a commencé son cursus sur le campus de Sciences po à Menton, spécialisé sur le Moyen-Orient. Et a participé à des échanges "en Jordanie, pays au cœur de la crise des réfugiés, avec des camps partout". Aujourd’hui, le cœur d’Alyette balance entre la recherche sur les questions politiques au Moyen-Orient et le développement international au sein d’une ONG. 

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